Grève Féministe 8 mars ULB

Programme de la journée :

• 8h à 12h : Piquet de grève (viens boire un café ! ☕️)
• 12h30 : Prise de paroles devant le bâtiment F
• 16h : Départ vers la manifestation en ville

Partout dans le monde, les femmes et les minorités de genre sont victimes de violences sexistes, racistes et économiques. En effet, les femmes et les minorités de genre gagnent moins de revenus, prennent en main davantage de tâches de soins, ont des pensions plus faibles, sont plus souvent confronté.e.s à la violence. La société est imprégnée de sexisme et les témoignages de violences sexistes, sexuelles, psychologiques, physiques, économiques et juridiques sont quotidiens.

Dans l’enseignement supérieur, le sexisme ne s’arrête pas aux portes des universités et hautes écoles. Nous l’avons d’ailleurs bien vu lorsque les voix des personnes victimes de violences sexuelles et sexistes se sont levées (notamment le mouvement balance ton folklore et balance ton bar). Pour rappel, nous, étudiant.e.s et travailleur.euse.s, sommes pleinement touché.e.s par le sexisme sur notre lieu de travail et d’étude. Les logiques d’excellence, de productivité, de (sous-)financement, de mobilité internationale, portées par les acteurs et institutions académiques, sont la source de souffrances au travail et touchent particulièrement les femmes et les minorités de genre. Sexisme, paternalisme, harcèlement, culture du viol, compétitivité, exploitation du travail gratuit dans les stages, précarité de l’emploi, invisibilisation, monopolisation masculine de la parole, manque de reconnaissance, discriminations, barrières liées à la maternité, pour ne citer que quelques exemples, sont autant de raisons de lutter en tant que femmes et minorités de genre au sein de l’université.
Notre présence au sein de l’université, et nos absences, en témoignent : les femmes et les minorités de genre sont minoritaires dans les métiers de la recherche et de l’enseignement universitaire alors qu’ielles sont majoritaires parmi les étudiant.e.s et diplômé.e.s.
La colère gronde et nous appelons à rejoindre une nouvelle fois les mouvements de grèves qui se préparent dans le monde entier, le 8 mars prochain, pour la Journée Internationale de la Lutte pour les droits des femmes et minorités de genre.
Dénonçons l’invisibilisation du travail féminin, les violences sexistes et le harcèlement présents sur nos campus et montrons que quand les femmes et les minorités de genre s’arrêtent, tout s’arrête !!!
Étudiant.e.s, chercheur.euse.s, membres du personnel administratif, nettoyeur.euse.s, professeur.e.s… EN GRÈVE !🔥